Parmi les pollutions de l'air intérieur, on peut distinguer :
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le monoxyde de carbone
, qui se dégage quand des appareils de chauffage ou de production d’eau chaude à combustion sont mal entretenus ou fonctionnent dans une atmosphère confinée.
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les composés organiques semi-volatils
(COSV), tels que les phtalates, les HAP ou les bisphénols, proviennent notamment de revêtements, plastifiants, produits de traitement du bois, biocides et retardateurs de flamme.
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les composés organiques volatils
(COV) tels que le formaldéhyde, les éthers de glycol ou les hydrocarbures. On les retrouve dans les colles, peintures, produits d’entretien et de nettoyage, parfums, feutres, bois traités, etc. Certains sont cancérogènes.
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la fumée de tabac
, les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), les pesticides.
Mais ce n’est pas tout ! A cela s’ajoutent les polluants biologiques (bactéries, virus…) provenant des habitants du logement et les allergènes émis par les moisissures, les animaux domestiques, les plantes, les insectes et les acariens. Allergènes qui prolifèrent dans un milieu chaud et humide. Enfin, la poussière est composée de contaminants variés comme fumées, suie, pollens, spores, allergènes ou fibres (cellulose, amiante ou laines de verre et de roche…). En suspension dans l’air, ces particules peuvent être inhalées. Cet air intérieur pollué a des conséquences sur notre santé. Une exposition prolongée peut être à l’origine de pathologies chroniques ou de maladies graves précise l’ADEME.